Un exposé sur la POISSONNERIE :

Après tout ce qui passe à la T.V. vrai ou faux, il ne faut pas croire tout ce que l'on entend, pourtant les apparences sont parfois bien trompeuses.

 Alors vous voilà prévenus, donc voici mon explication :


Ne pas confondre le petit poissonnier de quartier (marché) et le poissonnier de grande surface. Il faut dire que l'un comme l'autre pourra délibérer sur ses qualités. Le poissonnier de quartier dira : "Moi, Monsieur c'est un métier que je fais".  Le poissonnier de grande surface-lui, ne pourra rien dire, vu qu'il n'a sans doute pas son diplôme de poissonnier. Cela n'est pas toujours le cas, certains ont leur diplôme. Le profit est une des causes qui influe sur le bon fonctionnement d'une poissonnerie, et bien sûr le métier n'est pas évident, ( je n'épiloguerais pas sur les pêcheurs dont le métier est ingrat et dur ).Je dois m'expliquer lorsque je dis ingrat. Oui, car ils prennent des risques chaque fois qu'ils vont en mer, et la vente de poisson ne leur rapporte pas beaucoup et je trouve cela très injuste. Les intermédiaires s’en mettent plein les « poches » et le consommateur paie un pris exorbitant.
Comme le métier de poissonnier n'est pas évident, il est difficile de trouver un employé motivé pour faire ce métier ! 

Alors allez expliquer ça à un étudiant de passage qui n'est là que pour se faire un peu de fric, entre deux cours. Donc le service se fait ressentir dans l'attente du client, dans la préparation, dans l'information. Il faut plusieurs années pour faire un bon vendeur. Et comme les employeurs de grande surface ne savent pas motiver les bons éléments ils s'en vont, et de là découle une disparité du service. Mais il faut dire aussi que les grandes surfaces ont de plus grands moyens pour faire de la propagande. Les contrôles sont rigoureux, mais je pense que cela dépend de plusieurs facteurs : l'enseigne, le chef de rayon, les vendeurs, le taux d'écoulement des marchandises, l’approvisionnement.
Et ne pas confondre le petit poissonnier de quartier et le marché dit de grande vente avec des prix incroyables. Genre les deux kg de maquereau 20 francs
. Attention la fraîcheur !!!

Maintenant passons à la préparation en poissonnerie :

On ne fait pas n'importe quoi en filet, surtout en grande surface, voilà encore une différence entre les  poissonneries. Je ne dis pas non plus que les petits poissonniers font tout et n'importe quoi, sans doute en font-ils plus que les grandes enseignes.
On ne fait pas de filet de sardine ou des filets de sole dans des poissons qui ne pèsent que 200 grammes, il ne va rien rester. Sachant qu'il y a sur la plupart des poissons la moitié de perte (arête et chair).
Et ne me dites pas que le client est ROI…Ce qu'il faut faire c'est satisfaire le client du mieux possible, ce qui est totalement différent.

Maintenant les choses à ne plus faire:

Éplucher une sole ou tout poisson plat est une hérésie, mais je reviens et insiste sur la sole. Elle ne s'épluche pas, la cuisson est telle quelle, bien sûr, il faut vider le poisson tout de même.
Le saumon ne se gratte pas, cela est totalement inutile et abîme la chair. La peau n'est pas digeste, donc inutile de le gratter au risque de ramollir sa délicate chair.